C’est drôle, le sentiment d’effleurer ce qu’on ressent par la parole, par les textes. Cette sensation d’avoir entre les mots quelque chose de grand, quelque chose d’insaisissable.

Mais que se passe-t-il quand on arrive enfin à réaliser cette chose ? Quand nos sens, mis en tension par toute cette attente, par toute cette envie, se retrouvent brutalement face au fait accompli ?

C’est la panne sèche.

Plus de mots, plus de descriptions, tout est trop pauvre, trop simple en comparaison. Face à cette vague de senteurs qui déferlent, les mots sont trop faibles. Il faut les rapprivoiser, les comprendre, les nuancer.

En commençant les études de parfumerie cette année, c’est ce que j’ai réalisé.

Et maintenant je vais pouvoir le raconter.


Une réponse à « Retour »

  1. Avatar de Isabelle
    Isabelle

    C’est une pure poésie.

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